Saisir les vraies opportunités de formation en Hauts-de-France

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85 000 places de formation ouvertes en une seule année, 76% de sorties positives, des campus qui nouent la main-d’œuvre locale aux défis de demain : la région Hauts-de-France ne se contente pas de suivre la cadence, elle imprime sa marque. Ici, l’apprentissage n’est pas un luxe réservé à une élite, mais une rampe de lancement accessible à quiconque veut prendre en main son avenir professionnel. Universités, grandes écoles, organismes spécialisés : tout un écosystème s’active pour que chacun puisse renforcer ses compétences ou changer de cap, sans devoir franchir les frontières régionales.

Les dynamiques de formation en Hauts-de-France

La stratégie régionale ne laisse rien au hasard : l’objectif est clair, faire coïncider les compétences acquises avec les besoins concrets du marché du travail. En 2022, la région a proposé 85 000 places de formation, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 68 000 personnes ont franchi le pas, et la plupart en sont ressorties gagnantes : 60% ont décroché un emploi, 16% ont poursuivi leur formation. Derrière ces statistiques, une volonté affirmée : permettre à chacun de trouver une place, une vraie, sur le marché de l’emploi.

Pour appuyer cette dynamique, la Région Hauts-de-France investit massivement dans des programmes qui s’adressent aussi bien aux demandeurs d’emploi qu’aux salariés en quête d’évolution. Il ne s’agit pas d’empiler des catalogues de formations, mais bien d’ouvrir des portes réelles. Prenons l’exemple concret d’une formation à Calais : ici, les formations s’adaptent aux besoins des entreprises locales, permettant à chacun de rebondir ou de bâtir une nouvelle trajectoire professionnelle. Cette approche sur-mesure traduit une ambition forte : arrimer la formation au tissu économique régional et stimuler la croissance à l’échelle locale.

Mais la région ne se repose pas sur ses acquis. Elle injecte une dose d’innovation dans ses dispositifs : pédagogies actives, outils numériques, technologies immersives… Rien n’est laissé de côté pour rendre la formation plus attractive et efficace. Cette évolution permanente s’inscrit dans un partenariat étroit avec le CPRDFOP, pour que la formation professionnelle ne soit pas un simple passage obligé, mais un véritable moteur de compétitivité. Dans les Hauts-de-France, apprendre se conjugue donc au présent et au futur.

Zoom sur les secteurs porteurs et les formations associées

Certains secteurs tirent la région vers le haut. L’industrie, portée par la filière automobile et ferroviaire, mais aussi l’hôtellerie, la santé ou l’agriculture, affichent une vitalité remarquable. Les besoins de recrutement y sont constants, et la formation s’organise pour que les candidats soient prêts à relever le défi.

Illustration concrète : le Campus ferroviaire industries automobiles et éco-mobilité incarne cette synergie entre entreprises et organismes de formation. Ici, les programmes sont pensés pour préparer à des métiers d’avenir, avec un accent sur l’éco-conception, la mobilité durable et les technologies propres. Les apprenants développent des compétences recherchées, directement employables sur le terrain. Ce lien direct entre apprentissage et emploi n’est plus un vœu pieux, mais une réalité tangible.

Autre levier d’action, le Campus des métiers et des qualifications fédère un réseau d’établissements et d’entreprises pour proposer des parcours adaptés aux évolutions technologiques et aux attentes des employeurs. Cette organisation collective forge une main-d’œuvre qualifiée, capable d’accompagner la transformation économique de la région. À chaque étape, l’accent est mis sur la proximité avec les réalités professionnelles.

Pour tous ceux qui cherchent à s’orienter ou à changer de métier, l’offre de formation des Hauts-de-France n’a rien d’un labyrinthe : elle s’articule autour des besoins du marché, avec un objectif clair, permettre à chacun de trouver sa voie et de s’insérer durablement. La région joue ainsi le rôle de passerelle entre aspirations individuelles et dynamiques économiques.

formation hauts-de-france

Accompagnement et financement de la formation en région

La mobilisation régionale ne s’arrête pas à la mise en place de parcours : elle se traduit aussi par des moyens concrets. En 2022, les Hauts-de-France ont mis à disposition des dizaines de milliers de places de formation, et les résultats suivent : une majorité de participants accèdent à l’emploi ou poursuivent leur apprentissage. Cette dynamique repose sur un accompagnement solide, pensé pour sécuriser chaque parcours.

Voici les dispositifs majeurs qui structurent cet accompagnement et permettent de lever les freins financiers :

  • Le Programme Régional de Formation (PRIF), soutenu par le Fonds Social Européen (FSE), qui propose des formations qualifiantes à destination des demandeurs d’emploi et favorise la montée en compétences.
  • La plateforme Proch’emploi, qui connecte directement l’offre et la demande de travail, offrant un appui concret à ceux qui veulent accéder à une formation ou trouver un emploi adapté à leur profil.
  • Les réseaux locaux comme les GRETA, les lycées et les établissements spécialisés, qui accompagnent la professionnalisation et l’acquisition de nouvelles compétences.

La région ne mise pas uniquement sur l’emploi salarié. Elle encourage aussi l’entrepreneuriat, à travers des dispositifs portés par des acteurs comme BGE Hauts de France. Création d’entreprise, accompagnement individualisé, conseils pratiques : tout est pensé pour donner à chacun les moyens de prendre son destin en main. Laurent Rigaud, vice-président en charge de l’emploi, de la formation et du CREFOP, incarne cet engagement au quotidien, en faisant le lien entre les besoins du tissu économique et la volonté des habitants de progresser, d’innover, de construire leur avenir.

Dans les Hauts-de-France, la formation n’est pas une promesse abstraite. C’est une invitation à se réinventer, ici et maintenant, pour bâtir des trajectoires qui tiennent la route. Le prochain élan professionnel pourrait bien naître d’une salle de classe régionale, ou d’une idée qui germe au détour d’un atelier collectif.