Un chiffre sec, sans détour : en 2024, près de 60 % des médecins généralistes français ne remplissent pas entièrement leur obligation de Développement Professionnel Continu (DPC). Malgré le cadre réglementaire mis en place depuis 2016, la machine administrative se grippe, les dispositifs se multiplient et la pression monte. L’horizon 2025 et ses contrôles accrus font déjà planer le spectre de sanctions sur une profession en quête de souffle.
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Obligation triennale de DPC : ce que chaque médecin généraliste doit savoir en 2025
En 2025, la certification périodique ne se contente plus d’un simple passage à vide sur la liste des formalités. Trois ans, pas un de plus, pour chaque médecin généraliste, qu’il exerce en solo, en groupe ou ailleurs, afin de prouver son engagement dans le développement professionnel continu. L’inscription à l’Ordre marque le point de départ, et le compte à rebours s’enclenche aussitôt. Ce calendrier n’est pas anodin : il faut tenir la barre de la qualité des soins tout en naviguant dans un système de santé qui avance à marche forcée.
Pour s’aligner sur ces attentes, plusieurs outils restent accessibles : formation continue structurée, évaluation régulière des pratiques, gestion active des risques. La formation DPC médecins, reconnue et homologuée, offre une synthèse des dernières recommandations cliniques, intègre les innovations thérapeutiques et répond point par point aux critères du conseil national de la certification périodique. Mais s’inscrire à une formation ne suffit pas. Chaque action doit être consignée, déclarée et validée auprès de l’agence nationale du DPC, sans oubli ni retard.
Face à l’empilement des démarches, mieux vaut anticiper certains points clés :
- Respecter scrupuleusement le cahier des charges fixé sur chaque cycle de trois ans, dès la prise de fonction
- Faire en sorte que formation DPC et certification périodique aillent de pair, que l’on exerce en cabinet, en centre ou à l’hôpital
- Activer le bon levier de financement, adapté à sa situation professionnelle, pour ne pas subir de reste à charge
Rien ne doit être laissé au hasard : chaque critère de validation mérite d’être surveillé de près, chaque justificatif transmis dans les délais, chaque mise à jour des référentiels intégrée dans sa pratique. Miser sur une formation DPC médecins sérieuse, c’est gagner en sérénité, y compris face à l’intensification des contrôles attendus en 2025. Les notes techniques et synthèses du conseil national deviennent alors de véritables boussoles pour ne pas s’égarer.
Quels défis concrets pour se former tout au long de sa carrière ?
Sur le terrain, les médecins généralistes sont confrontés à une réalité sans faux-semblant : maintenir la qualité des soins rime avec un renouvellement permanent des compétences. Les journées sont déjà longues, et trouver un créneau pour se former relève souvent de l’acrobatie. S’ajoutent à cela la paperasse, la pression des consultations et des patients toujours plus informés et exigeants.
Difficile de jongler entre agenda chargé, mise à jour des connaissances et obligations administratives liées au DPC. Le rythme s’accélère : nouvelles recommandations, émergence de la télémédecine, protocoles inédits… Prendre du retard, même de quelques mois, c’est risquer de perdre pied. Les formations DPC doivent donc coller à la réalité de terrain, sous peine d’ajouter au stress ambiant.
Voici les obstacles concrets auxquels se heurtent les généralistes lors de ce parcours :
- Composer entre le temps réservé aux patients et celui qu’il faut dégager pour les formations
- Se familiariser avec les modalités d’apprentissage modernes : e-learning, classes virtuelles, ateliers hybrides, selon les disponibilités de chacun
- Assurer la traçabilité et la déclaration de chaque action auprès des ordres professionnels et de l’agence nationale
La rénovation menée par les conseils nationaux professionnels clarifie enfin les règles du jeu, mais exige davantage de preuves tangibles. Les enseignants généralistes, regroupés au sein du collège national, partagent leur expérience et diffusent des outils pratiques pour soutenir la profession. Pendant que l’IGAS analyse les prochaines étapes du dispositif, l’objectif reste clair : garantir des parcours fiables, encourager la progression continue, et ne rien céder sur le niveau attendu en matière de qualité des soins.
Dans ce contexte, Kampus Academy fait le pari de l’exigence : des modules alignés sur les référentiels HAS et DPC, des outils spécifiques pour médecins, infirmiers, sages-femmes. Du e-learning aux classes virtuelles, en passant par des exercices adaptés, chaque professionnel y trouve réponse à ses besoins. Pour les praticiens éligibles, la formation est intégralement prise en charge. Les formateurs, experts et proches du terrain, accompagnent chaque parcours pour un dispositif taillé sur-mesure.
Des démarches simplifiées et des ressources pour s’engager pleinement dans la formation continue
Désormais, les médecins généralistes disposent de procédures en ligne qui facilitent la gestion de leur formation continue. L’agence nationale met à disposition une plateforme unique, où tout se concentre : inscription, suivi du triennal, téléchargement des attestations, le tout à portée de clic. La paperasse appartient au passé, chacun accède à son espace personnel à sa convenance.
Le collège national des généralistes enseignants (CNGE) et diverses sociétés savantes multiplient les initiatives pour accompagner ces évolutions. Les supports pédagogiques, toujours actualisés, prennent la forme de webinaires, d’ateliers en présentiel ou de ressources numériques variées. L’échange entre pairs, l’accès facilité à la recherche clinique, l’intégration de retours d’expérience renforcent l’ancrage des nouvelles connaissances dans la pratique quotidienne.
Concrètement, ces avancées se traduisent par plusieurs bénéfices pour les généralistes :
- Un accès immédiat à des programmes validés par le collège national
- Un accompagnement spécifique pour les futurs médecins généralistes avec des référentiels à jour
- Une attention renforcée portée à la relation médecin-patient dans le contenu même des formations
S’inscrire à une formation DPC se fait désormais en quelques clics, via une interface limpide. Les enseignants généralistes, réunis sous la bannière du CMG, participent activement à l’ajustement des dispositifs pour répondre au mieux aux réalités de terrain. Chacun peut désormais tracer sa propre route, en phase avec la transformation du métier et l’évolution du système de santé.
La réforme avance, le rythme s’accélère : maîtriser la formation continue, c’est s’offrir la possibilité d’exercer avec assurance. Tourner le dos à ces évolutions, c’est courir le risque de pratiquer une médecine figée, déconnectée, alors que le monde médical, lui, ne s’arrête jamais.





























